Vidéo Bretagne en côtes d'Armor
Le film, Balades vidéo en Côtes d'Armor
vidéo Côtes d'Armor.
Une balade touristique et historique des Côtes d'Armor à la découverte de Dinan, la Vallée de la Rance, le Cap Fréhel, la baie de St Brieuc, Paimpol, l'île de Bréhat, Tréguier, Perros-Guirec et la côte de granit rose, Lannion et s'achevant au lac de Guerlédan.
Voix Off : BALADES EN COTES D’ARMOR
Notre découverte des côtes d'Armor commence à Dinan. Puis en suivant la vallée de la Rance jusqu’à sa limite avec l'Ile et Vilaine, nous remontrons jusqu'à la côte pour découvrir enfin, le site du cap Fréhel .
Si l'invincible Chevalier Duguesclin se rendit une fois et définitivement dans sa vie de guerrier insatiable, ce fut aux pieds délicats d'une jeune fille de Dinan cultivée et savante portant la nom de Tiphaine Raguenel. C'est d'ailleurs à Dinan, dans l'église St Sauveur qu'est conservé son cœur.
C'est un peu auparavant, sur le lieu même où vous avez pu assister au tournoi de chevalerie, qu'il remporta celui de la jolie Tiphaine Raguenel en écrasant en combat singulier un chevalier anglais déconcerté par l'imposante personnalité du Chevalier français.
Au 11 ième siècle, Dinan était le nom d'une famille qui construisit une forteresse en bois, dominant la vallée de la Rance de 75 m pour se protéger de Guillaume Le Conquérant.
Puis au 14ième siècle Dinan, dont les remparts ceinturent la ville sur environ 3km, devint la 3ième place forte de Bretagne.
Situées à quelques kilomètres de Dinan, les ruines du château de Coatquen ne font rien pour démentir l'existence du fantôme d'une jeune fille qui, selon au journal de Dinan au 18ème, emprisonné dans un des cachots termina ses jours dans la faim et l’épuisement
La rivière de La Rance pourrait nous emporter paisiblement jusqu’à Dinard et St Malo. Nous nous arrêterons un peu avant à la frontière entre l'ile et vilaine et les Côtes d 'Arrnor.
L'histoire du château du Guildo, construit au 14ièm siècle par un seigneur de Dinan, est lié à celle de Gilles de Bretagne. Ancré solidement face à la mer, il possédait autrefois six puissantes tours. Dans les immenses foyers de ses cheminées on faisait bruler des chênes ,des bœufs entiers, et Gilles de Bretagne s'y chauffait à cheval. Les intérieurs débordaient de richesses et la vie ici était faite de jeux de plaisirs et de poésie.
Mais l’histoire de Gilles de Bretagne, n'a pas une fin heureuse puisque victime de son désintéressement pour la politique, il finit ses jours dans un cachot humide, étranglé un matin après trois années d’emprisonnement par ses propres gardes.
Faisant corps avec le grès rose du pays, les murs droits de Fort La Latte s'élèvent à 60 mètres au dessus de la mer, ce qui rendait autrefois impossible toute entreprise d'attaque par cette voie.
Bâtit au 10ièm siècle, il était d'abord un fortin destiné à. protéger le pays des pirates et des envahisseurs normands.
Plus tard, on s'empressa avec la roche du rays de la transformer en une imprenable forteresse.
Enfin Louis 14, dans le même sens, le fit modifier pour y installer une artillerie meurtrière.
En dehors des heures d'ouverture au grand public il est strictement conseillé d'éviter de pénétrer dans le château. (D’ailleurs vous n'iriez pas très loin)
Le cap Fréhel et sa falaise est certainement l’endroit le plus dangereux des côtes bretonnes puisque à certains endroits la violence des courants interdisent la navigation aux bateaux de pêche.
La seconde partie de notre voyage nous faire découvrir la baie de St Brieuc et de nombreux châteaux avant de remonter jusqu’ à Paimpol.
La Hunaudaye
Avant de construire au 13ièm siècle son château, olivier de Tournemine en avait choisi méticuleusement l’emplacement dans un but défensif.
Ce qui n'empêcha pas, peu après la révolution qu'il soit pillé et détruit par des patriotes qui craignaient qu'il ne serve de refuge aux ennemis de la révolution.
Deux ruisseaux permettaient la formation d’étangs qui assuraient l’entretien des fossés et une réserve de gibiers, de fruits et de bois. Dans l'enceinte du château on avait creusé un puits qui devait permettre de soutenir n'importe quel siège.
Au centre de Lamballe, la maison du Fourreau qui, en dépit de son nom n'a jamais hébergé de Bourreau, abrite maintenant Je musée du vieux Lamballe et celui du peintre Mathurin Méheut.
Mathurin Méheut est natif de Lamballe et il reste le seul peintre qui ce soit autant intéressé à la vie quotidienne des bretons.
Ces peintures et ses dessins tentent tous de traduire la dure vie et les coutumes de ce pays. Chaque trait de crayon ou touche de peinture raconte l'âme de la Bretagne.
La cathédrale de Saint Brieuc peux affirmer qu’elle a traversé les sièc1es puisque à l'origine ce sont des moines en l'an 100 qui choisissaient ces terres hospitalières et riches pour y installer leur clan.
Tout d'abord un nommé Brieuc y édifia, une chapelle en bois, détruite par les normands.
Elle est alors reconstruite en pierre, plus grande, plus complexe, ce qui ne l'empêcha pas d'être détruite tour à tour par les anglais en 1346, un incendie en 1353, les machines de guerre d'un assiégeur en 1394 et enfin une tempête en 1753, jusqu'à ce qu' au 19ièm siècle on prit enfin soin d'elle.
Le nouveau musée de St Brieuc retrace par le biais de 250 objets et maquettes, l'aventure bretonne au 19 ièm siècle. Nous avons choisi de vous montrer ceux qui servaient à l’industrie de la voile en Bretagne.
Le château de Quintin, situé à quelques km de St Brieuc fut construit en 1700 • Ses importants soubassements abritent un véritable dédale de salles et de couloirs qui servaient autrefois à loger les serviteurs, à entreposer la nourriture et les armes, ou à l’occasion de cachots sombres.
A Paimpol on ne peut qu'évoquer tout d'abord Théodore Botrel, l'auteur de paimpolaise et ensuite le roman de Pierre Loti qui raconte l'aventure des terres neuvas.
80 goélettes partaient ainsi de Paimpol, emportant avec elles, les hommes en Islande pour y pêcher la morue. Durant six mois les femmes des marins, guettant parfois des heures et des journées une voile qui ne reviendrai plus. : Extrait " pêcheurs d'Islande" de Pierre Loti.
Cette 3ième partie de notre itinéraire va nous emmener jusqu'à l’ile de Bréhat. Nous passerons tour à tour par le château de la roche Jagu, Tréguier pour découvrir enfin les étranges rochers qui jalonnent la côte de Perros-Guirec à Ploumanach.
L'ile de Bréhat, surnommée la perle des iles bretonne, est le berceau de grands marins qui selon l’histoire, sillonnèrent les mers du nouveau monde bien avant Christophe Colomb. C’est tout de même au grand navigateur, qui n'aurait fait que profiter des chemins tracés par les marins de Bréhat, que revinrent tous les honneurs.
L'ile entourée de 86 ilots et récifs, offre un spectacle fantastique et changeant suivant les marées.
Dominant la vallée du Trieux le château fort de l a Roche Jagu appartenait au 16ièm siècle au Chevalier Richard de la roche Jagu. Il fut détruit un peu plus tard et remplacé par une maison forte pourvue en artillerie.
Tréguier
Une légende raconte comment St Tugdual, évangélisateur de ce pays fit construire sans argent son église en pactisant avec le diable.
Quand St Tugdual brisa, son pacte avec le diable qui exigeait les âmes de tous ceux qui mourraient le dimanche de l’inauguration, le diable voulut détruire l'église.
Heureusement pour St Tugdual, il ne put détruire ce qu'il avait bati avec tant d'ardeur et d’ingéniosité.
Tréguier est une de ces villes riches en légendes fantastiques.
Une autre, nous averti de l’existence d’une femme vivant sous les eaux du port qui attirerait les jeunes hommes dans les profondeurs de son pays.
De Ploumanac’h à Perros-Guirec, la cote est jonchée d'innombrables blocs de granit rose.
La sorcière, la tortue, le parapluie, le chapeau de Napoléon, ou encore le cochon, la bouteille renversée sont des exemples de noms que l’imagination des hommes a attribué a ces rochers roses sculptés par le vent et la mer.
La dernière partie de notre itinéraire va nous faire découvrir la région de Lannion. Puis en descendant vers le lac de Guerlédan et ses environs nous nous arrêterons dans plusieurs
châteaux et notamment celui de Tonquédec.
Cette insolite boule blanche qui apparait comme un soleil à l'horizon à quelques centaines de mètres du menhir sculpté de St UzeJ est une gigantesque protection pour deux antennes qui, en 1962 servirent pour la première fois à, la retransmission intercontinentales d’images télévisées.
Ici se côtoient deux âges, celui de la christianisation de la Bretagne et celui de la télévision qui va pénétrer tous les foyers.
Autrefois les châteaux comme celui de Tonquédec, solide forteresse enfouie dans une vallée, jouissaient d'une grande autorité du fait qu’ils représentaient en cas de guerre un abri sur pour la population des alentours.
Les habitants en contrepartie, venaient chaque année et pendant quelques semaines y travailler à diverses taches et corvées ou y apprendre le maniement des armes.
Tonquédec fait parti de ces nombreux châteaux que Richelieu fit démanteler en 1622.
Le château de Rosambo fut bâtit au 14ième siècle par de solides chevaliers de Bretagne dont l’ armoirerie était le sanglier, symbole de force et de férocité.
Au départ conçu comme un château fort il est aménagé ensuite pour devenir une agréable demeure d'habitation aux styles hétéroclites.
Installé dans la forêt de QUENECAN le village des FORGES DES SALLES ou le minerai de fer fut exploité jusqu'en 1860, se découvre maintenant tel qu'il était à sa fermeture. Au temps de sa pleine activité plus de 60 personnes y vivaient en autarcie.
La décision fut prise par Napoléon de construire un canal reliant Nantes à Brest. Les travaux vont débuter en 1806. On fait appel à une main d’œuvre bon marché en utilisant les prisonniers espagnols et surtout les forçats qui y travaillèrent dans des conditions difficiles. Le canal est creusé en 64 années, il a nécessité 268 écluses pour une dénivellation de 555 mètres, une longueur de 360 km qui traverse la Bretagne.
De grosses plaques de fontes partaient vers les chantiers de la marine en empruntant le canal de Nantes à Brest.
Dans sa basilique GUINGAMP abrite la seule statue authentique de la vierge noire. La ville est devenue ainsi un lieu de pèlerinage où les femmes déposaient au pied de la statue leurs offrandes et leurs cheveux coupés.
Une étrange coutume animait autrefois les rues de la ville. Les jeunes gens y pratiquaient un jeu ressemblant au rugby, mais où la vaisselle des ménagères remplaçait le ballon ovale.
En 1930, la construction du barrage de Guerlédan rend impossible la navigation sur la totalité de sa longueur.
Formé par la retenue des eaux du Blavet, le lac de Guerlédan s'étire sur prés de 13 kilomètres. Construit pour alimenter un barrage hydraulique, ses eaux ont englouti les écluses et les habitations de l'ancienne vallée.
Vidé tout les dix ans il dévoile un paysage fantastique où se dresse dans une gorge profonde, les témoignages fantomatiques d’un passé vivant.