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Vidéo Bretagne de Concarneau à Pont Aven

Le film

 

Commentaire Off . De Concarneau à Pont Aven.


Concarneau,

1/ intro
Concarneau ; avec ses 20 000 habitants, nichée au creux d'une baie lumineuse, est devenue une cité balnéaire très prisée des visiteurs.
La ville fut de tout temps une place commerciale importante où se traitaient un grand nombre d'échanges de denrées alimentaires destinées à la Bretagne mais aussi à d'autres régions beaucoup plus éloignées.
(insérer tableaux du marché)

L'instar de Pont Aven, cité des peintres, non loin de Concarneau, la ville accueillit aussi un grand nombre d'artistes français et étrangers attirés par la lumière de la baie et l'intense activité de la cité. Ses peintres ont été avec d'autres personnages, à l'initiative d'actions de solidarité lorsque la ville traversera des moments difficiles.

Le marché du vendredi à Concarneau, fréquenté par ses habitants et ceux des communes aux alentours est comme un témoignage du riche passé de cette place forte tournée vers l'océan.

2/ La ville close :

Au moyen âge, la ville, posée sur un ilot rocheux de 100m de long par 400m de large était fortifiée par une palissade de bois. Elle devient par la suite la 4ième place forte de Bretagne et abrite une garnison, ainsi que des familles de marins et des négociants quimpérois. La ville close est à ce moment le passage obligé des commerçants et des négociants. Elle va être dotée de 3 portes qui chacune joueront leur rôle. Pour comprendre cela une visite de la ville close s'impose.

La principale activité des marins est la pêche à la sardine ; En 1800 la ville abrite une flotille de 400 barques, équipées par 2000 marins. La ville prospère rapidement. Au début des années 1900, la sardine va disparaître des côtes et va être progressivement remplacée par la pêche au thon en haute mer.
La seconde porte est étroite. Située sous les remparts de la ville, elle permet de faire transiter les marchandises directement des bateaux dans l'enceinte où se trouvent commerçants et artisans.

3/ marinarium

Preuve s'il en est besoin de la qualité de la baie de Concarneau, la marinarium fut à sa création en 1859 par le professeur Coste un site de recherche en aquaculture, et notamment pour l'ostréiculture. On y mettra au point les premiers captages de larves d'huîtres sur des taules chaulées.

Par la suite le centre de recherche va évoluer. Le marinarium va être crée pour devenir la partie visible des recherches qui sont menées en laboratoire. C'est un premier pas vers le grand public, parce qu'une prise de conscience par tous est apparue nécessaire à la sauvegarde de l'équilibre du littoral.

4/ musée de la pêche.

Si les pêcheurs et les chercheurs ont souvent travaillé ensemble pour étudier et protéger les espèces marines, d'autres passionnés ont aussi œuvré dans le souci de partager avec le plus grand nombre cette passion de la mer.

Depuis 1940, la ville de Concarneau souhaitait la création d'un musée de la pêche ; Premier du genre sur ce monde, cette initiative allait se concrétiser en 1961 avec son installation dans les remparts de la ville close. Un endroit surprenant, à découvrir absolument.

A Concarneau, le monde la pêche va générer une économie importante, avec l'artisanat, les marchands, les voileries ; des chantiers de construction en bois jusqu'aux célèbres chantiers piriou toujours présents sur Concarneau. Les chantiers piriou c'est l'histoire de deux frères.
Une épopée de la construction. Des années 30 à aujourd'hui l'histoire se perpétue. Les bateaux de pêche, coquilliers, thoniers atteignent des grandeurs surprenantes. En 1997 les chantiers piriou fabriqueront le Thoré Julia un géant de 82 mètres.
Mais revenons un peu en arrière.

Avant 1900 c'est la sardine qui fait vivre le monde pêche.

Mais au début du 20ièm siècle la sardine disparaît des côtes. Pour Concarneau comme pour d'autres ports c'est le début d'une importante crise et la pauvreté pour de nombreuses familles.

Durant cette crise quelques-uns uns décident d'aller voir ce qui se fait ailleurs en matière de pêche. Et bien leur en prend. La décision d'un homme, d'un pionnier, va influer sur le destin d'une ville toute entière devenue aujourd'hui le 3ième port de pêche fraîche en tonnage de France, et 1er port thonier d'Europe.

La visite peut s'achever avec la découverte d'un chalutier.

TREVIGON : 100ans de la SNSM

En juillet 2006 la SNSM de trévignon a fêté ses 100 ans . 100 ans de sauvetage en mer. De vies sauvées. Au péril de ceux qu'il y a 100 ans embarquaient sur une chaloupe en bois pour tenter d'arracher à la mer les naufragés quels qu'ils soient. La SNSM est une association de bénévoles, des origines à nos jours ceux qui sauvent sont des bénévoles et bien souvent anonymes. La SNSM dépend de nos dons.
Pour ces 100 ans, une grande cérémonie religieuse se déroule en plein air, précédée par un long défilé où enfants et hommes portent sur leurs épaules les reproductions d'embarcations où voiliers et chalutiers se côtoient. Durant ce grand pardon les témoignages des sauveteurs vont se succéder. Pour clore celle-ci, il y aura le très cérémoniel lâcher de gerbe, un bouquet floral jeté à la mer en souvenir de ceux qu'elle a emporté.

Pont-aven :

Outre ses fameuses galettes, Pont aven attire surtout les visiteurs par sa réputation internationale de cité des peintres. L'Ecole de peinture de Pont aven compte en effet des noms connus tels que Gauguin, maufra ou sérusier.
Tous ces peintres maintenant reconnus, sont venus apprendre et exercer leur métier dans cette petite ville à la fin du 19ièm siècle.
Les premiers arrivants en 1860 sont des peintres voyageurs, des artistes étrangers américains et anglais dont le style est plutôt académique.
L'histoire de Pont aven est liée à celle de la peinture et pour retracer celle -ci il est naturel de se rendre au musée de pont aven.

Cette première colonie d'artistes étrangers réussit donc grâce à la bonne volonté des habitants et des aubergistes à s'installer dans la ville. Mais leur peinture, plutôt académique, ne fera pas la gloire de la ville. La réputation, la place de la peinture et de l'art à Pont aven va s'esquisser 20 ans plus tard avec l'arrivée de Paul Gauguin.

Gauguin, Lacombre, Mauffra et bien d'autres délaissent leurs ateliers parisiens l'été et viennent régulièrement peindre les paysages de Pont aven.
Ils trouvent ici quelque chose de particulier, d'authentique et un accueil exceptionnel de la population.

Ce qui fascine aussi les peintres, c'est une nature intacte, des gens simples, un environnement qui n'est pas encore atteint par ce qu'ils considèrent comme le fléau de la modernisation.

Les peintres vivent avec la population. Ce sont, en quelque sorte les habitants de pont aven et ceux d'alentours qui par leur soutien matériel, le logement, le manger, le dormir, vont favoriser l'éclosion d'un nouveau style.

Le quotidien des habitants, fermiers, éleveurs, pêcheurs, va fournir aux artistes les thèmes de leur peinture. Une anecdote significative est un cours de peinture que Gauguin donna à Sérusier dans le bois d'amour. Une peinture faite sur le couvercle d'une boite à cigare.

Mais le style particulier de ces jeunes artistes est loin de faire l'unanimité. Si les artistes sont acceptés par la population, il n'en va pas de même pour leur peinture. Pour exemple le portrait que fit Gauguin de la belle Angèle

Les peintres progressent, l'Art emprunte des voies inexplorées, mais les peintures ne se vendent pas. De leur vivant, rares seront les peintres qui pourront vivre de leur art.

Il va falloir attendre la mort de Gauguin pour q'il se déclenche un véritable enthousiasme pour ce mouvement pictural.

Le musée de Pont aven va s 'ouvrir bien plus tard, ce qui en fait le plus jeune musée de France. Grâce à l'énergie de sa conservatrice et aux soutiens de mécènes passionnés, le musée va petit à petit enrichir sa collection d'année en années.


Aujourd'hui pont aven demeure la cité des peintres avec une impressionnante quantité de galeries ouvertes au public et tous les styles s'y côtoient.


L'aven ostréiculteur.

Sur l'Aven, comme sur le Belon, l'ostréiculture est une affaire de famille.

Dans cet endroit paradisiaque nous avons croisé le chemin de M publier, ostréiculteur affineur, depuis 3 générations.