Vidéo Bretagne Pointe du Raz en Cap Sizun,
Balades en Pays du Cap Sizun, le film
Sur un clip d’introduction,
Extrémité rocheuse formant l’ouest de la Cornouaille, le CAP SIZUN est cette pointe de granit découpée s’avançant par paliers dans l’Océan Atlantique ; la Pointe du Raz, à son extrémité, est l’un des paysages les plus saisissants.
Pays de contrastes, il oppose un littoral déchiqueté à un arrière-pays aux paysages vallonnés.
A la manière de nos très lointains ancêtres, nous entrons au Pays du CAP SIZUN.
Il y a déjà 450 000 ans que les premiers hommes ont laissé leurs marques dans ce pays, comme ici sur la côte nord, par cette allée couverte de Lesconil de 12 m de long. Elle porte le nom de Ty Ar Chouriket, la maison des sorciers ou des Korrigans. ou côté Sud, avec la marque d’entrée dans le Cap, l’allée couverte de Pors Poulhan.
CONFORT-MEILARS.
Venant de DOUARNENEZ, notre première étape dans le CAP est CONFORT-MEILARS.
Au bord de la route, tout près de Notre Dame de CONFORT, un calvaire monumental au socle triangulaire. Il date de 1560. Brisées à la Révolution, les statues ornant les niches furent remplacées en 1870 par des oeuvres de Yann Larch’Hantec.
La Chapelle Notre Dame de CONFORT, fondée en 1528 par Alain de ROSMADEC, Seigneur de PONT-CROIX, a remplacé Saint MEILARS comme Eglise Paroissiale ; les caravelles et les chaloupes sculptées sur la façade occidentale témoignent de la participation importante des armateurs et des maîtres de barques du CAP au financement des travaux.
A l’intérieur, la roue carillon de douze clochettes daterait de la fondation de l’église. Elle serait un gage de reconnaissance à Notre Dame pour avoir rendu la parole à l’enfant du couple fondateur.
Aujourd’hui encore, le carillon sonne à l’occasion des messes dominicales ainsi qu’à la sortie des mariages et des baptêmes.
Début Août, vous pourrez assister au Festival des Quatre Clochers.
Sur la route de MAHALON, l’ancienne église paroissiale romane de MEILARS.
MAHALON
MAHALON est une commune rurale à flanc de coteau de la vallée du Goyen. L’église Saint Magloire, à l’origine de construction romane, fut rebâtie au 16ème. A l’intérieur, un des premiers et plus importants monuments funéraires de la Renaissance en Bretagne, une Tombe du 16ème.Au-dessus les gisants de Ronan de TREMILLEC et de son épouse.
MAHALON est surtout connue par sa célèbre « course aux lits » inscrite au Guiness Book, une façon originale et amusante de faire le tour du bourg.
A la sortie du bourg, sur la route de PONT-CROIX, le Manoir de Kerandraon, enfin, ce qu’il en reste : un pigeonnier et une façade .Le seigneur de ces lieux, qui n’avait de compte à rendre qu’au Duc de Bretagne, avait quand même une petite obligation envers le Seigneur de PONT-CROIX : lui offrir un bouquet de roses à la Saint-Mathieu .
PONT-CROIX
En suivant les rives du Goyen, qui prend sa source à QUIMPER, nous apercevons PONT-CROIX, Pont Kroaz, le pont au croisement des routes.
Sa vocation comme point de rencontre et point de départ est ancienne. Située au fond de l’estuaire du Goyen, la ville est bâtie à l’époque féodale.
Un château fortifié commande alors le passage obligé entre le CAP-SIZUN et le PAYS BIGOUDEN. Au cours du bas Moyen Age, artisans et négociants s’installent autour du château, en témoignent ces superbes demeures avant le pont. La cité est prospère avec son port, ses foires et ses marchés.
Construit sur le pont de Kéridreuf aux trois arches, qui témoignent de l’ampleur des marées jusqu'à ce fond de ria, ce moulin à marée est l’un des plus anciens de Bretagne.
De l’ancien port ,nous remonterons, par les petites ruelles médiévales, comme la petite et la grande rue chère, vers la place de la République au centre de PONT-CROIX.
Autrefois grande place d’échange et de commerce, la place de la République reçoit chaque jeudi le Marché qui remplace les vieilles Halles aujourd’hui détruites ; ambiance et produits régionaux garantis !
Autour les ruelles étroites et pavées sont bordées de vieilles maisons, comme cette vieille demeure du 16ème aujourd’hui rénovée en Musée du Patrimoine . Elle fut habitée par la dernière marquise de PONT-CROIX, d’où son nom : le Maquisat.
En 1996, l’association, à qui nous devons son aménagement, l’a rénové en préservant l’âme de 1930. Il abrite : le bistrot épicerie, la pièce à vivre de nos campagnes, la chambre des grands-parents, celle des parents ; la pièce de coiffes et costumes du CAP, une pièce mémoire avec photos, des documents et l’écurie pavée de galets avec ses vieux outils.
A l’étage, vue sur Notre Dame de ROSCUDON, « La Cathédrale du CAP ». Elle fut fondée au 13ème par les seigneurs de PONT-CROIX et son style de construction a influencé toute l’architecture de Cornouaille.
Au 15ème,Jean II de ROSMADEC décide d’ériger une flèche sur la base de la Tour Carrée initiale, au carrefour du transept.
Il utilise les plans du projet de la cathédrale quimpéroise, abandonné par l’évêque. Depuis 1450, le clocher de PONT-CROIX pointe vers le ciel ses 67m de hauteur. Quatre siècles plus tard, elle servira de modèle pour la construction des flèches de la Cathédrale Saint-Corentin à QUIMPER.
Par le splendide porche, nous pénétrons à l’intérieur.
- Le Maître Autel est surmonté d’une Ascension de la Vierge. Juste derrière dans la nef, la représentation de la Cène du 17ème est attribuée au sculpteur quimpérois LE DEAN, d’après un modèle flamand.
- A coté, la chapelle néo-romane du petit séminaire, ce collège qui forma des générations de prêtres et de militants de la jeunesse agricole.
Retour dans les jolies ruelles fleuries.
- Par les rues en escalier, nous descendrons vers le port
- A ce quai, les bateaux à vapeur ont accosté jusqu’en 1912.
Un sentier piétonnier, nous permettant de découvrir la faune et la flore du Goyen, nous conduira à notre prochaine étape.
AUDIERNE
Le Goyen rejoint l’océan au plan d’eau d’ AUDIERNE /POULGOAZEC.
Le cimetière de bateaux langoustiers de Locquéran est classé monument historique; ici, les embarcations achèvent en pourrissant, de revenir aux eaux qu’elles défièrent longtemps.
Le plan d’eau d’ AUDIERNE /POULGOAZEC au15ème et 16ème siècle est un port marchand et dynamique, sur la voie commerciale qui relie la Méditerranée à la Baltique.
Ici au 15ème s’abritait une flottille de 90 bateaux qui allaient vendre leurs poissons séchés à NANTES, BORDEAUX, en Espagne et ramenaient du vin, des poteries.
Après les guerres et la violente tempête de 1790 qui suivit ce fut le déclin.
Puis, au 19ème, la pêche au thon et ses conserveries relancèrent le port.
Aujourd’hui, on restaure les vieux bateaux pour revivre ce glorieux passé ; et les fêtes comme BREST et DOUARNENEZ 96 ont permis au plan d’eau de retrouver, quelques instants, son agitation d’Antan.
Comme autrefois, une promenade le long des quais, lors d’arrivée de bateaux, peut se révéler distrayante.
Ici on continue à pêcher le thon aux larges des Açores, des langoustines au large d’Irlande, des langoustes, des homards ...et les poissons sont débarqués au port de Poulgoazec en PLOUHINEC.
Le spectacle est superbe au retour de ces bateaux.
Le déchargement ou le ramendage anime le port en soirée. Sous la criée, les tractations commencent avant l’expédition de ces poissons ou crustacés dans la région ou vers RUNGIS.
Des visites gratuites sont possibles en été pour connaître les espèces de nos côtes.Elles sont organisées par la commune avec le concours des patrons pêcheurs en retraite.
- Le port de Poulgoazec fait partie de la commune de PLOUHINEC, patrie de René QUILLIVIC, célèbre sculpteur, graveur et céramiste. Il est né ici, en 1879, dans une de ces familles nombreuses de pêcheurs-paysans.
Car Plouhinec a bien deux visages :l’un tourné vers la mer et l’autre avec ses bois et ses étangs tourné vers la terre comme ici près du plan d’eau de Poulguidou la chapelle de Lambabu nouvellement restaurée. Retournant coté Mer, nous en découvrons une autre,. la chapelle de St They cachée par son écran de verdure.
- Dans le CAP plusieurs sculptures témoignent du talent de René Quillivic comme cette célèbre Bigoudenne à Pors Poulhan qui délimite la frontière entre le PAYS BIGOUDEN et le CAP SIZUN.
- Le deuxième port de Plouhinec n’a peut être pas de criée comme à Poulgoazec mais à son charme est incomparable avec ces petits côtiers tout en couleurs se serrant les uns contre les autres .
- Au dessus une allée couverte fidèlement restaurée en 1989. Elle témoigne comme au nord du Cap du passage de nos ancêtres.
- Plus ancien encore, si vous empruntez le sentier côtier pour longer la falaise de Menez Dregan, vous remarquerez des fouilles . Des chercheurs du CNRS ont découvert dans cette grotte un gisement paléolithique et le situe à environ 465 000 ans de notre époque.
- De nombreux objets comme des poteries ou des perles sont actuellement en cours de classement.
- L’homme de Plouhinec serait donc antérieur aux autres découvertes françaises.
- la cote est ici très découpée mais si les plaisirs de la mer nous tentent, les plages de sables fin comme Guendrez ,Kersiny, Mesperleuc et lézarouan nous attendent.
- Si vous préférez la pêche à pied , vous pourrez cottoyer ces ramasseurs de picots ou d’algues .
Finissant notre visite de Plouhinec, nous traversons l’estuaire du Goyen pour rejoindre AUDIERNE .
Une visite des viviers s’impose pour tout savoir sur les homards et les langoustes.
C’est ici que les plus grands restaurateurs de France se fournissent en Crustacées.
Sur les quais, profitons du jour du marché pour connaître les produits régionaux.
Le port de plaisance est un abri très sûr pour les voiliers et en été une flottille innombrable s’y retrouve...
Le pittoresque de la ville d’AUDIERNE tient aussi à sa construction en escalier au-dessus de l’embouchure du Goyen . Les ruelles étroites nous mènent à l’église Saint Raymond-Nonnat. Elle fut édifiée au 17ème et les maîtres de barque ont laissé ici également leurs marques.
Ces ruelles sont souvent bordées de belles maisons anciennes.
Mais pour bien connaître leur intérieur, leur mobilier nous devons visiter la chaumière.
Des meubles des 17 et 18 ème siècles sont mis en valeur.
AUDIERNE est également une station balnéaire.
Sur la plage, exposée au sud, nous prendrons connaissance de la pratique de la voile si les plaisirs de la plage ne nous conviennent pas.....
Avec de tels paysages de nombreux peintres ont été inspirés par ce pays. Une route des peintres a d’ailleurs été crée afin de mettre en valeur leurs oeuvres.
Touchant Audierne c’est au port de Sainte Evette dans la commune d’Esquibien que nous monterons à bord de l’ENEZ-SUN pour rejoindre l’île de SEIN sauf dans les cas extrêmement rare comme ici par une forte tempête.
L’ILE DE SEIN
LA POINTE DU RAZ
La Pointe du Raz, telle la proue d’un navire gigantesque fend l’océan sans crainte.
Que de naufrages n’a-t-elle observée, combien d’étraves n’a t-elle fendue ?
Le Phare de la Vieille et de la Plate , ses vigies, ne cessent de la prévenir lors des tempêtes dans le Raz de Sein.
Les humains, eux, ont compris. Ainsi, la Statue Notre Dame des Naufragés, inaugurée en 1904, est honorée tous les ans pour le souvenir des disparus en mer.
Petits, ici, nous sommes petits face à la fureur de l’océan.
La mer est ici tellement forte lorsqu’elle se met en colère, que bien peu de navires n’osent se risquer dans ces parages.
Site majestueux et superbe, une opération « Grand Site »a eu lieu.
La Pointe du Raz est en pleine reconquête de son état naturel. L’opération « Grand Site National » permettra à cet endroit de retrouver une végétation de lande maritime, et au site de reprendre son aspect naturel. Les commerces et le musée ont été déplacés en arrière de quelques centaines de mètres. Sur place : salle d’expo, navette gratuite, guide, point info radio.
Par les sentiers côtiers, nous admirons ce bout de terre face à l’immensité de l’océan, parfois rageur. En face, par temps clair, nous apercevons l’Ile de Sein. Au bout de la Pointe, le Phare de la Vieille est aujourd’hui automatique. Plusieurs générations de gardiens de phares ont occupé ce lieu magique et hors du temps, secoué par les vagues lors des tempêtes.
Lieu de rencontre des courants, on aurait du mal à imaginer des côtiers pécher le bar dans ces conditions , et pourtant !
Ancien musée, commerces, et évidemment parking, ont été détruits pour que cette grande dame retrouve son passé originel.
Aujourd'hui, elle retrouve ses couleurs et sa végétation.
Une maison de tourisme vous en compte d’ailleurs l’histoire.
La nature est enfin préservée.
Nous commençons par le Nord du Cap SIZUN, du côté de la Baie de DOUARNENEZ.
Dans la Baie des Trépassés le courant ramène souvent les corps des disparus en mer ou des carcasses de navires en détresse.
« Là, sous le ciel neutre, la Tourmente est chez elle : le calme est un deuil » : c’est ainsi que Tristan Corbières dans « Casino des Trépassés » parle de la baie. On imagine , dans la brume et la nuit qui ne laissent voir que l’ombre informe des Pointes du Van et du Raz, la divinité d’Athée éprouvant ses charmes maléfiques pour attirer au fond du gouffre infernal, où la précipita Saint-Guénolé, les âmes égarées des pêcheurs.
« D’un côté du village était la mer, de l’autre la lande. Le pain manquait souvent dans les cabanes et quand de loin le canon d’alarme grondait dans la Baie des Trépassés, ils tombaient à genoux et rendaient grâce au démon. Ils descendaient en troupe sur la grève. Plus la tempête était furieuse, plus ils sautaient de joie. La Tempête travaillait pour eux. Les navires en détresse, que la Tourmente jetait à la côte, étaient synonymes de bonne moisson, de récolte sûre.
Charriant cadavres, cargaisons, navires, les courants et marées ramenaient tout à la baie.
Aujourd’hui, la paix est revenue entre le Terre et la Mer car les hommes ont construits des navires plus forts, et à part quelques cargaisons perdues en mer, la Baie des Trépassés ne voit plus que des surfeurs profitant de ses vagues pour les ramener vers le rivage.
Dominant la Baie des Trépassés, la Pointe du Van s’intègre dans ce décor naturel grandiose, de hautes falaises, battues par les vents, des tapis de bruyères, de genêts, et des rochers recouverts de lichens.
LA POINTE DU VAN
La Pointe du Van est voisine de la Pointe du Raz.
Surplombant des gouffres vertigineux, la Chapelle Saint They veille sur l’horizon. De cet observatoire, les visiteurs, par temps clair, peuvent apercevoir l’Ile de SEIN..
Au loin, la pointe du Castel Meur qui fut un camp retranché à l’époque celtique.
La côte nord offre une suite de pointes et de petites criques.
CLEDEN CAP SIZUN est la première commune que nous rencontrons . L’église Saint Clet possède un clocher inspiré de celui de PONT CROIX. Sculptures de chaloupes et caravelles ornent le porche sud et la façade occidentale .
La statue représentant le père jésuite Julien Maunoir qui au 17ème fut en mission d’apostolat dans le CAP.
Tout près, la chapelle Saint Tugdual se parfait dans son environnement fleuri.
GOULIEN
GOULIEN garde son aspect typique avec l’enclos de l’église paroissiale, le menhir sculpté, qui est le plus facile à trouver dans la région.
GOULIEN est surtout connue par sa réserve ornithologique.
BEUZEC CAP SIZUN
L’église Saint Budoc incendiée en 1936 fut reconstruite en partie avec les anciens matériaux. Son clocher s’inspire de celui de PONT CROIX. Nous pouvons rejoindre la pointe de BEUZEC en char à banc car, chaque deuxième dimanche d’Août , sa Fête des Bruyères renoue avec le passé avec sa Noce Bretonne. Une 15aine de chars à banc accompagnent les groupes folkloriques. Dans ce cadre magnifique, vue sur la baie de DOUARNENEZ, le bateau de pierre de Saint Conogan et l’allée couverte accompagnent le visiteur dans un passé agrémenté de vues magnifiques.
A deux pas le moulin de Kériolet
Plus loin, les pointes de Kastel Coz, du Millia terminent le nord du Pays de CAP, avec vue imprenable sur la baie de DOUARNENEZ
Revenons à notre point de départ, la Pointe du Raz, fin ou début de la terre, pointe extrême du Sud Bretagne, pour commencer notre promenade du Sud vers la Baie d’AUDIERNE.
En longeant ses 13 kms de côte déchiquetée, on tombe successivement sur les petits ports aménagés par l’homme. Au Port de Bestrée, les bateaux sont hissés à l’aide d’un treuil pour les protéger des vagues.
Nous découvrons un phoque venu se protéger pour chercher le soleil
Il est vrai que lorsque le vent fort vient de l’ouest , le cadre change un peu.
C’est ici, sur cette côte déchiquetée, à Pors Loubous, que J.FOLLIC débarquait, pendant la guerre, de 40 à 44 ,grâce à son bateau la « Marie Louise », les agents de Londres. Etienne d’Orves et bien d’autres.
PLOGOFF
C’est dans cette commune de PLOGOFF que EDF avait en projet, dans les années 1980, d’implanter une centrale nucléaire. Les habitants se sont tellement battus qu’il fut abandonné.
L’église Saint Collodan rappelle, comme ailleurs, par les navires sculptés au mur, la vocation maritime et commerciale du CAP SIZUN.
PRIMELIN
Un peu plus calme, ;l’anse du Loch sur la commune de PRIMELIN. Les bateaux cherchent refuge derrière sa digue. Après la pointe du Castel.
D’autres viviers sont à l’abandon depuis fort longtemps à Pors Starz
Saint Théodore est à l’écart du bourg
Saint TUGEN
Bien campée dans son enclos de pierre et dominant le village, l’immense tour se voit de loin.
Les seigneurs de Lezurec l’ont construite en 1535 et la taille de cette chapelle impressionne. Elle fut élevée à l’emplacement de l’ermitage et renferme un retable de 1694 ainsi qu’un catafalque de 1642.
Chaque année, le pardon se déroule fin juin.
PRIMELIN s’étend du petit port du Loch aux dunes de Trez Goarem en une succession de petits villages comme ici
(L’anse du Cabestan)
CUSTREIN
Tout proche de Saint Tugen,
Les maisons de CUSTREIN sont représentatives d’un ensemble architectural typique du Cap avec ses corps de fermes et ses penn-ty. Basses et en pierre de tailles, les murs enduits et chaulés, ces maisons ont souvent été rehaussées d’un niveau dans la moitié du 19ème
ESQUIBIEN
Se rapprochant d’AUDIERNE, pour finir notre voyage au CAP, par la côte nous voici à ESQUIBIEN. A pied, à cheval ou même à vélo, de nombreux sentiers côtiers nous permettent de découvrir cette côte ; nombreux sont les petits champs séparés de muretins de pierres descendant jusqu'à la grève ; autrefois cultivés, ils sont aujourd’hui en friche.
De nombreux penty sont aujourd’hui retapés par des gens en mal d’espace et de grand air.
Nous finirons notre voyage au CAP-SIZUN par cette fête.
Chaque année, le comité d’animation d’ESQUIBIEN organise au bord de la mer, une Fête du Goémon où les anciens retrouvent les gestes pour perpétrer la coutume. En effet le long des côtes du CAP, on peut apercevoir des Fours à Goémon creusés dans le sol.
Cette côte que rase souvent le bateau de la Penn Ar Bed pour rejoindre AUDIERNE.