Documentaire historique de 52 mn diffusé sur les chaines Bretonnes Tébéo, TébéSud et TVR, Film d'André Espern.
Production de Bretagne-video.fr et Bleu Iroise.
Note d'intention du film
Quand les marins des siècles passés chargeaient leurs gabarres, leurs lougres ou qu’ils armaient leurs goélettes, leurs clippers pour de longues courses, ils n’imaginaient, certes pas, les progrès techniques qui allaient bientôt s’accomplir. En quelques dizaines d’années à peine, l’ensemble des moyens traditionnels de transport changeait de visage.
La tradition, cette manière d’agir transmise au fil des générations et qui semblait encore installée pour des siècles, basculait dans les cliquetis mécaniques de la modernité.
Alors, le patrimoine, l’héritage, devenaient du passé, des notions éteintes, des valeurs sans intérêts car ne s’inscrivant pas dans la course toujours plus rapide du temps et de l’évolution technologique. La tradition n’avait donc plus lieu d’être, puisqu’elle ne servait pas l’homme dans sa marche vers le progrès.
Les faits ont prouvé le contraire. De la création du Musée du Bateau en Douarnenez en 1986 à l’événement qui consacra l’an 2000, des milliers de voiles auront permis au plus grand nombre d’accéder aux richesses du patrimoine maritime.
Et ces richesses sont infinies, celles qui associent la vie des marins à bord, des charpentiers de marine, des cordiers, des voiliers, tous ces métiers qui réapparaissent grâce à de nombreux passionnés de cette marine à voile…
A l’aide d’historiens, de passionnés, nous mèneront des enquêtes dans les différents chantiers de construction maritime où est conservé et rénové, ce riche patrimoine.
De nombreux musées comme ceux de Douarnenez, de Brest, de Port Louis et Saint Malo nous dévoileront l’histoire de ces fameux voiliers reconstruits à l’identique.
Le retour de ce patrimoine maritime nous a permis également de nous diriger, sans trop sans douter, vers un avenir plus propre. En effet, en utilisant la force du vent pour dessiner les contours d’une logistique maritime sobre en carbone, le transport à la voile offre des perspectives de développement économique et d’innovation et permet d’économiser les énergies fossiles et donc de préserver le climat. (Un domaine crucial aujourd’hui…)
Des scientifiques et des chercheurs nous présenteront l’avenir de cette nouvelle ère de la voile et leurs nouveaux débouchés.
Mon intention est de réaliser un documentaire de 52 minutes sur cette grande aventure au cœur de laquelle, des hommes n’ont pas voulu que les vasières deviennent les derniers cimetières des bateaux mais plutôt un lieu de savoir d’où émergent, pour une renaissance, ces vieux gréements qui vogueront pour une terre plus propre.
Le déclic fut ma rencontre avec Eric Tabarly, lors d’un tournage sur l’Odet près de chez lui, Il me permit de monter à bord d’un de ces vieux gréements, comme on les appelait, et de naviguer quelques instants sur son Penn Duick. Quel plaisir! le bruit du vent dans les voiles, l’étrave toute fine qui fend les vagues, les manœuvres pour aller plus vite, la beauté du bois, les écoutes, les cordages bien alignés , tout était réuni sur ce bateau pour me faire rêver à de nouveaux déplacements, sans moteur ni fumée.
C’est autant cette volonté que tout l’environnement maritime que je souhaite évoquer au cours de ce travail. Je suis persuadé que le téléspectateur peut y trouver, autant sur les plans pédagogiques qu’historiques, matière à réflexion et à enrichissement des connaissances personnelles.
Ce documentaire coloré, agrémenté d’images anciennes, bien renseigné, animé de témoignages des divers acteurs de l’histoire, se propose d’effectuer un petit voyage dans ce passé contribuant à un meilleur avenir.
Il mettra donc en valeur le travail réalisé depuis bientôt 40 ans, futur héritage des générations des marins à naître, mais aussi ces nouveaux artisans issus de cette mouvance maritime ancienne qui veulent redynamiser les voiles de travail.
résumé
La beauté des voiliers, qui sillonnaient nos côtes au début du siècle, ne doit pas cacher les difficultés et le danger que devaient affronter marins et pêcheurs sur ces navires soumis aux caprices du temps. Ils ont peu à peu disparu au profit de navires motorisés qui ont largement amélioré la sécurité et les conditions de travail .
Voués à l’oubli, ces vieilles coques pourrissantes menaçaient de disparaitre à tout jamais.
Une poignée de passionnés s’est inquiété de la disparition de ce patrimoine et a fait naitre, peu à peu, un formidable engouement.
Aujourd’hui, ces voiliers qui risquaient de n’être que des images immobiles sur des cartes postales jaunies, revivent et arborent leurs superbes voilures lors des fêtes maritimes.
Le retour de ce patrimoine nous a permis également de nous diriger, sans trop sans douter, vers un avenir plus propre.
En effet, en utilisant la force du vent pour une logistique maritime sobre en carbone, le transport à la voile offre des perspectives de développement économique mais aussi d’innovation. Il permet ainsi d’économiser les énergies fossiles et donc de préserver le climat.
Avec l'aide des divers acteurs de cette histoire, nous allons effectuer un petit voyage dans ce passé, qui contribue certainement à un meilleur avenir.
Le transport à la voile, de ce passé faste éteint au renouveau d’aujourd’hui, c’est l’histoire que nous allons vous raconter.
Intro Le musée :
Lieu traditionnel de construction naval, perpétué par les Chantiers de l’enfer, le port Rhu a vu naitre, au fil des ans, des milliers de bateaux.
Au fond de cette ria est né le Port Musée
Intro Kérisit Lougre :
Dans le sud Finistère, comme dans beaucoup de petit port Breton, des projets se précisent.
Intro BOB :
Le prix des travaux de construction et d'entretien étant élevé, certains ont fait le choix de la location et du tourisme à la voile pour assurer ces travaux à venir.
Intro Lougre Calvez :
Mais tous ces bateaux ont un besoin d'entretien et les associations doivent trouver des budgets .
Après kerhouas pour l’intro partie 2 :
En effet, le patrimoine maritime évolue d'une belle façon, et ce plaisir nous a permis également de nous diriger, sans trop sans douter, vers un avenir plus propre.
Intro grain de sail :
D’autres entreprises ont également choisis ce mode de convoyage ; mais pour transporter leurs productions.
Intro Listao :
Le domaine de la pêche professionnelle est également intéressé aujourd’hui par cet ancien concept de la voile au travail...
Intro Néoline :
Des projets de plus en plus grands voient le jour... pour le bien de la planète…
Intro Kairos :
Même dans le domaine de la voile sportive, des solutions sont retenues pour diminuer la pollution.
Avant Cotto fin :
Tout le monde est unanime, la voile est notre avenir.
Pour le final avant générique :
Il a donc suffit d’à peine 40 ans, d’un peu de folie et de beaucoup de foi dans un travail passionné, pour faire renaître ce que l’on croyait à jamais condamné. Qui, dans les années 80, aurait imaginé voir passer à la pointe de Pen hir une armada aussi importante, partie de Brest pour rejoindre Douarnenez !
Cette grande aventure au cœur de laquelle, des hommes n’ont pas voulu que les vasières deviennent les derniers cimetières des bateaux mais plutôt un lieu de savoir d’où émergent, pour une renaissance, les maquettes et les projets des futurs voiliers qui vogueront pour une terre plus propre.
Hissons donc à nouveau les voiles pour notre avenir !